L’HYPOTHESE
GAIA
* James Lovelock
a développé dans les années 70 avec le biologiste Lynn Margulis
une hypothèse scientifique surprenante et innovante : les
systèmes vivants de la Terre appartiendraient à une même
entité qui régulerait l'environnement de manière à préserver les
conditions favorables à la vie.
C'est l'hypothèse GAIA.
La Terre, avec son atmosphère, ses océans et tous les
organismes vivants constitue un système autorégulé, et qualifié de
« vivant ». Des scientifiques,
du GIEC et d’autres, définissent la Terre comme suit :
« Le système Terre se comporte comme un système
unique, autorégulé, composé d’éléments physiques, chimiques, biologiques et
humains. Les interactions et rétroactions entre ses parties constitutives sont
complexes et témoignent d’une variabilité temporelle et spatiale à
échelles multiples »
C’est exactement l’hypothèse GAIA, sans la nommer.
J’ai découvert cette théorie dans les années 2000, à la
bibliothèque du CSE de mon ancienne entreprise IBM.
*
« La Terre est un être vivant » 1979, J. E. Lovelock (ancienne
édition) :
Nouvelle
édition :
Ce livre décrit des simulations informatiques faites par son
équipe : dans une Terre sans vie, si on laissait toutes les
réactions chimiques se poursuivre pendant 100 ans jusqu’à l’équilibre
thermodynamique total, on obtient le résultat surprenant suivant :